Le regroupement des villages Zoolende, canton Mouniandzi, dans la région de l’Ogooué-Ivindo, est plongé dans la consternation et dans une série de questionnements. 

Rodrigue Ibadi, un Gabonais âgé de 49 ans, a été retrouvé pendu et mort, dans la nuit de mardi 2 janvier à mercredi 3 janvier 2024. 

Il y a de quoi s’interroger sur les circonstances de sa mort.  Ce serait trop facile de dire qu’il s’est suicidé par pendaison. Selon l’Agence gabonaise de presse, sa disparition a suscité la curiosité des riverains et beaucoup de commentaires contradictoires.  Rodrigue Ibadi a été retrouvé pendu sur ses genoux. Cela veut dire que ce père de six enfants s’est pendu à quelques centimètres du sol. Comment a-t-il fait pour réussir à se pendre alors que ses genoux touchaient le sol ? Quelqu’un ne l’aurait-il tué avant de l’attacher dans la précipitation, sans prendre toutes les dispositions nécessaires pour maquiller un suicide ? Les riverains cherchent la clé du mystère. Une enquête a été ouverte par les services compétents de Makokou afin de faire la lumière sur cette mort mystérieuse.

Selon des sources concordantes, Rodrigue Ibadi revenait d’une cérémonie de levée de terre de sa belle-soeur, qui s’est déroulée à l’autre bout du village, sans anicroche.

Il meurt pendant que sa femme prépare son repas

Une fois à son domicile, il a dit à sa femme de lui faire à manger. Alors que son épouse s’activait à lui faire un bon petit qu’il affectionne, il est sorti de sa maison, alors qu’il faisait déjà noir dans le village. L’épouse qui ignore qu’un drame est en train de se jouer continue de surveiller la marmite et d’ajuster les ingrédients en bon cordon bleu. Son mari ne montre aucun signe d’inquiétude ou d’angoisse. Aucun signe de découragement ou de colère. Toujours est-il qu’il est sorti de la maison avec une lampe torche à la main et un morceau de moustiquaire. 

Il s’est alors dirigé sans éveiller l'entourage derrière sa maison. Il a attaché le morceau de moustiquaire au cou en faisant plusieurs tours et il s’en est allé. La brigade de gendarmerie de Makokou s’est rendue sur les lieux de la pendaison pour trouver la clé du mystère.

 

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